CAPITALISME APATRIDE CONTRE PEUPLES ENRACINES
« Le pays d’où l’on vient n’est pas un endroit généralisable ou indifférencié. Il est foyer et paix ; nourriture pour le corps, l’intellect et l’esprit ; bien-être du coeur. [...] Dans un monde de vols low cost, de lap tops et d’Internet, nous regardons fièrement la mobilité comme une preuve de progrès. Eh ! Nous sommes des capitalistes nomades dans le vent ! Nous aimons le changement. Seuls les perdants sont attachés à leurs racines. Mais c’est là un pur mythe. En réalité, c’est un impératif humain naturel de s’identifier à un lieu et de construire son identité autour de son confort et de sa permanence. »
Glenn Albrecht, philosophe australien, New-York Times, janvier 2008