PAS DE SOCIALISME SANS SOUVERAINETÉ NATIONALE

Publié le par David L'Epée

Un texte très intéressant de Claude Beaulieu, militant communiste et président du Comité Valmy, auquel je souscris sans réserve. Ce marxiste dégagé des anciens dogmes nous invite à renouer avec l’héritage de la Résistance, nous rappelant le rapport direct qui existe entre socialisme et souverainetés nationales.

 

France-copie-1.jpg« Lorsque Cohn-Bendit, Négri, Strauss-Kahn, Rocard, Giscard et les autres fédéralistes européens expriment leur haine de la nation, c’est en réalité une haine du peuple et de la République qu’ils manifestent. C’est une haine de classe au service de l’Europe, outil d’une globalisation menée par la finance mondialisée. Une haine de classe, car de nos jours, les Etats-Nations sont devenus, au service des peuples, les principaux obstacles à la domination de ce totalitarisme sous hégémonie américaine, lequel entend bien les détruire. Pourtant, la réalité nationale est bien vivante. En France, avec la République, la laïcité et la question sociale, desquelles elle est indissociable, elle reste au cœur du combat populaire pour la liberté, la paix, la démocratie, le progrès et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. [...]

 

Aujourd’hui, prenons-en conscience, en Europe particulièrement, ce sont les capitalistes financiers qui n’ont plus de patrie. Les dirigeants américains, tout étant eux-mêmes des nationalistes bellicistes, entendent détruire les Etats-Nations, qui sont pour les peuples les bases de leur résistance et deviennent le cadre privilégié du combat démocratique. Le peuple laborieux, dans le combat actuel, doit s’unir et reconquérir la souveraineté populaire et nationale, rétablir la République et la démocratie. C’est le seul chemin vers le progrès social et l’émancipation. Par opposition aux pratiques de soumission de la social-démocratie maastrichtienne, le moment est venu d’une rupture franche. Celui de la construction d’une alternative populaire, démocratique, anti-impérialiste, patriotique, républicaine et sociale. L’internationalisme passe par la résistance populaire des nations et des peuples, par leur alliance. Toute Europe supranationale est incompatible avec le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Un rassemblement pluraliste, du type de celui de la Résistance, est à l’ordre du jour. »

 

Lire le texte en entier sur le site d’Egalité & Réconciliation

Publié dans textes fondateurs

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